Grippe : se protéger, c’est protéger les autres

de Charlotte Totis on 8 octobre 2025 with Aucun commentaire

L’épidémie de grippe de l’hiver 2024-2025 s’est révélée particulièrement précoce et intense, s’étalant sur 12 semaines (de fin novembre à février).

Quelques chiffres clés :

3 millions de consultations en médecine de ville.
Pic épidémique en janvier.
29 100 hospitalisations après un passage aux urgences, dont 60 % concernaient des personnes de plus de 65 ans.
Cas graves en réanimation : 89 % des patients étaient adultes, et parmi ceux dont le statut vaccinal était connu, 62 % n’étaient pas vaccinés.
Forte mortalité, touchant toutes les classes d’âge, en particulier les moins de 5 ans et les plus de 65 ans.
Circulation inhabituelle de trois virus différents : A(H1N1)pdm09, A(H3N2) et B/Victoria.

La vaccination : un levier essentiel mais encore insuffisant

La couverture vaccinale reste en deçà des recommandations :

Seulement 46,5 % des personnes à risque étaient vaccinées (53,7 % chez les ≥ 65 ans et 25,3 % chez les < 65 ans).
À l’hôpital, la vaccination du personnel UNEOS progresse mais reste trop basse pour assurer une protection optimale :
- HBI : 15,6 % en 2025 (contre 13,5 % en 2024).
- HRS : 17,9 % en 2025 (contre 14,5 % en 2024).

Et maintenant ?

Ces chiffres rappellent l’importance de la vaccination, non seulement pour protéger les patients les plus fragiles, mais aussi pour protéger nos équipes soignantes et nos proches.

Chaque vaccination compte : se faire vacciner, c’est réduire les risques de formes graves, limiter les hospitalisations, et contribuer à la sécurité de tous.